De nombreux secteurs industriels sont concernés par les perturbateurs endocriniens, notamment la chimie, la plasturgie, l’agroalimentaire, la cosmétique, le bâtiment et les travaux publics, le nettoyage industriel, l’énergie, le commerce, le textile et l’ameublement, l’entretien des espaces verts, le traitement des déchets et des sites et sols pollués, etc.

En entreprise, les salariés peuvent être exposés aux perturbateurs endocriniens lors, par exemple :

• de la fabrication et de l’utilisation de matières premières : plastifiants, monomères, solvants… ;
• de la production et de la mise en œuvre de divers produits : peintures, colles, vernis, essences, détergents, pesticides, produits cosmétiques et pharmaceutiques, textiles, emballages… ;
• de la manipulation de déchets ou de sous-produits générés par certains procédés : émissions lors de l’épandage routier, du nettoyage de fours, du démantèlement d’anciens transformateurs électriques… ;
• de la gestion des sites et sols pollués.

Ces expositions peuvent se dérouler via l’inhalation de poussières, de fumées et de vapeurs, via l’ingestion en portant les mains ou des objets contaminés à la bouche, et via le contact cutané.

Différentes situations d’exposition potentielle à des perturbateurs endocriniens

Il existe plusieurs grandes familles de perturbateurs endocriniens, parmi lesquels les alkylphénols, les phtalates, les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), les parabènes, les dioxines, les bisphénols, les composés polybromés, les métaux lourds (plomb, cadmium, etc.), les polychlorobiphényles (PCB), etc.

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